NOTES

 

Nous n'avons pas identifié de Whiterill ni de Jonathan Forbes qui ait écrit sur Shakespeare. Le seul Jonathan Forbes que nous ayons trouvé est l'auteur d'un Onze ans à Ceylan (Eleven years in Ceylon), publié à Londres, chez R. Bentley, en 1840. Whiterill disparaît de William Shakespeare aussitôt qu'il y est entré; Forbes reviendra à plusieurs reprises - en II, 1, 2 et la note.

L'objet de leur querelle cependant n'est peut-être pas tout à fait imaginaire puisque Villemain semble la résoudre par ce compromis: « On le voit, dès 1597, acquérir à Stratford une grande maison qu'il fit en partie rebâtir en la nommant New Place. » (ouvrage cité, p. 38.)

 

A l'article consacré à Tacite, le Dictionnaire historique et critique de Pierre Bayle, dont Hugo disposait à Hauteville-House, discute cette correction apportée par le père Hardouin (1646-1729) à la lecture d'un passage de Pline (Histoire naturelle, VII, 18). Il s'agit, détail important pour la datation de biographie de Tacite, de la taille monstrueuse de certains enfants, et particulièrement celle d'un fils de Tacite à l'âge de trois ans, que Pline aurait lui-même constatée; le texte ordinairement reçu de Pline disait nos pridem vidimus -"nous l'avons vu il y a longtemps", Hardouin proposait de lire le contraire: non pridem vidimus -"nous l'avons vu tout récemment".